Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility Un Sirha Omnivore Nord pop et rock | Sirha Food

Un Sirha Omnivore Nord pop et rock

arrow
Article précédent
Article suivant
arrow
arrow
Article précédent
Article suivant
arrow

Cette année, les chef.fe.s du festival Sirha Omnivore Nord au Touquet-Paris-Plage montent sur scène sur une musique de leur choix. Sound on. 

« On fait mieux qu'hier mais moins bien que demain », rappelait fort justement Ulysse Toulet (Au gré des blés, Montreuil), le jeune boulanger qui a converti Montreuil au levain vivant – « On a fait de la rééducation avec la clientèle » –, et qui a ouvert la journée du Sirha Food Forum avec son pain grigné Omnivore. Une superbe miche qui a fait son chemin jusqu’à la scène Chef.fe.s une demi-heure plus tard qui démarrait la journée avec la masterclass de Delphine Saint-Léger (Canailles, Le Touquet-Paris-Plage), entrée en scène sur une musique de son choix, petit exercice supplémentaire ajouté à la démonstration de cuisine des chef.fe.s cette année.

Who run the world ? Girls (girls) 

Quoi de mieux que l’hymme international de l’« empowerment » des femmes pour Delphine, cheffe du restaurant Les Canailles, situé à deux (mille) pas du Palais des Congrès ? Elle entre, en rythme… bref, en Beyoncé, suivie des hommes de son équipe, dont Baptiste, partenaire à part entière, en salle et à la maison, et ce fut la fête des palourdes en trois temps. 

Time

Le Bermicourtois Sébastien de la Borde (La Cour de Rémi, Bermicourt), lui, est venu de son Pas-de-Calais avec du Jimmy Sax (aka Jim Rolland) dans les oreilles. Un performer, multi-instrumentiste à gros penchant pour le saxophone et l’électro, pour performer. Cohérent. 

Modern Love

Il n’était pas né en 1983, quand Let’s Dance enflamme les platines et déclenche des petits pas, mais Damien Laforce, born in 1995, n’oublie pas qu’à la racine du mot « festival », il y a fête. Ce Modern Love-là de David Bowie est tout à son honneur. 

Homo Nordicus

Marie-Laure Fréchet, journaliste, autrice et initiatrice du collectif Mange Lille, Sébastien de la Borde, bientôt vingt ans à la Cour de Rémi et Florent Ladeyn, à la tête de l’auberge familiale à Boeschepe, qui va fêter ses 44 ans d’existence cette année, sont d’accord : « Le Nord a mis du temps à avoir un visage, une identité ». Alors dessiner le portrait-robot de l’Homo Nordicus des cuisines au crayon à pointe fine n’est pas chose aisée. Mais on a bien compris à les écouter tous les trois, que l’homme du Nord accueille, est généreux, énergique et convivial. Et, comme le fait le plus naturellement du monde Florent Ladeyn, il chérit et défend son territoire et ses producteurs. Il est également « festif, humble, souriant, vrai et vivant ». L'idée, selon Sébastien de la Borde, ce n'est pas de faire des stars, mais d’être dans le vrai. Soit tout le propos de la programmation – des stars dans le vrai, dirons-nous – de cette deuxième édition de Sirha Omnivore Nord, que vous pouvez suivre comme si vous y étiez ici. 

AV / © White Mirror

arrow
Article précédent
Article suivant
arrow

Dans la même thématique