L'Allemagne peine à relancer son économie, lardée de difficultés financières et peine à relancer son économie, comme mise à l'arrêt.
Très concernée au début de la guerre en Ukraine par la flambée des prix de l'énergie, un pays bien affaiblie par les années pandémiques, une industrie qui baisse son activité, l'Allemagne se porte encore pâle auprès de ses partenaires européens.
Olaf Scholz lance sa guerre de récession
Fin août, le chancelier a activé en urgence le plan de relance qu'il a eu le temps de mûrir avec son gouvernement. Au programme, 32 milliards d'euros pour relancer le pays avec sous le bras, plus de 7 milliards d'allègements fiscaux jusqu'en 2028. Une attention toute particulière sera portée sur les entreprises, au niveau fédéral. La récession commence à se dessiner sérieusement dans le quotidien des Allemands et annonce que le pays sera probablement le seul à persister dans cet état économique jusqu'en fin 2023. Pour rappel, le FMI annonce 0,1 % de croissance pour l'Allemagne contre 0,6 % en France. Pour palier à cette éventualité, le gouvernement de coalition, plutôt enclin aux rapprochements des idées a donc choisi d'alléger le poids fiscal des entreprises aux subventions, de faciliter l'accès à la double nationalité pour les travailleurs issus de l'immigration, l'accès à l'emploi et aux besoins de main-d'œuvre.
Autre conséquence majeure de l'état économique du pays, les prix de l'énergie qui ont crispé toute l'industrie. L'Allemagne compte encore comme l'un des premiers pays industriels et grands exportateurs d'Europe et la cherté des ressources d'énergie ont ralenti les entreprises, autant que l'économie globale qui a connu elle aussi un grand freinage ces derniers mois. Les Allemands mettent également moins la main au portefeuille et le pouvoir d'achat de la population dégringole, notamment pour les produits alimentaires. En effet, l'inflation était déjà à plus de 6 % en juillet dernier. Pour le moment, la BCE ne prévoit pas d'amélioration immédiate pour les Allemands qui se consolent mollement avec un chômage stable.
Photo : Roman Kraft (Unsplash)