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L'hiver sobre du CHR

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Pour aller vers des économies d’énergie choisies plutôt que de subir des coupures, les organisations professionnelles ont travaillé avec le gouvernement sur le plan global de sobriété énergéti

« Soit on plonge ensemble, soit on y arrive ensemble. » Fin août, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, préparait déjà bien à l’effort collectif nécessaire afin de faire face à la crise énergétique actuelle, qu’un hiver sans gaz russe et pas mal de réacteurs nucléaires à l’arrêt ne va pas aider à résorber.
Le plan d’attaque gouvernemental, présenté jeudi dernier par la Première ministre Elisabeth Borne, est à coup double : passer l’hiver sans coupures arbitraires et réduire de 10% d’ici deux ans la consommation énergétique des entreprises. Les cafés, hôtels et restaurants ont concentré leurs efforts sur le chauffage et la climatisation, le chauffage de l’eau, l’éclairage, la cuisson et le froid.
Parmi les engagements, celui de respecter une température de 19° dans les salles et parties communes des établissements et inciter les clients à en faire de même dans les chambres. Quand elles ne sont pas occupées, les chefs d’établissement devraient baisser de 2° supplémentaires la température dans ces mêmes parties.
Dans les piscines, intérieures ou extérieures, ils abaisseront la température de l’eau d’un degré et restreindront l’utilisation des saunas, spas et jacuzzis en musclant la politique de réservation notamment.
En fin de service, les cafés et restaurants s’engagent à éteindre les lumières et enseignes lumineuses tandis que les hôteliers éteindront leurs enseignes de minuit à 6 heures du matin. Enfin, pour la cuisson et le froid, les entreprises sont encouragées à ne pas consommer inutilement dans l’exercice de l’activité.

Aller plus loin

En préambule des travaux ayant accouché de ces principes sans frais, l’UMIH et le GNC ont fait remarquer que nombre d’établissements ont déjà engagé une forme de sobriété. Soit en suivant la loi, en arrêtant le chauffage des terrasses par exemple ; soit de leur propre chef, en optant pour de l’éclairage led ou en se conformant aux cahiers des charges des labels écologiques. En sus de promouvoir auprès de tous l’information et la sensibilisation aux mesures économes en énergie préconisées, les organisations professionnelles publieront un guide de bonnes pratiques pour aller plus loin que les mesures indiquées à l’intention des professionnels qui le souhaitent. Rendre optionnel le minibar par exemple, un service qui dans certains hôtels représenterait jusqu'à 5% de la consommation globale.
Le gouvernement a par ailleurs repris les propositions formulées début juillet par la fédération technique de la distribution, applicables dès le 15 octobre, notamment une baisse de l’éclairage de la surface de vente de 50% avant l’arrivée du public et de 30% en sa présence dans les grandes et moyennes surfaces ainsi que dans les centres commerciaux, l’extinction des publicités et enseignes lumineuses après la fermeture des magasins (au moins pour les centres commerciaux et les moyennes et grandes surfaces commerciales), et la coupure du renouvellement d’air la nuit. Est-il besoin de rappeler la nécessité de fermer les portes pour les locaux commerciaux chauffés ou climatisés à ce stade d’urgence ? Sans doute. 

Les fournisseurs d’énergie ont, quant à eux, signé, le 5 octobre dernier, une charte comprenant 25 engagements pour aider les consommateurs, professionnels et particuliers, à faire face à la crise énergétique.

AV

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