Après une semaine d’épreuves, Raimonds Tomsons a remporté le concours du meilleur sommelier au monde, ce dimanche à Paris devant la Danoise Nina Jensen, et Reeze Choi, de Hongkong.
Après une semaine d’épreuves, le concours du Meilleur Sommelier du monde de l’Association de la Sommellerie internationale (ASI) s’est achevé dimanche soir devant un public de 4 000 professionnels et amateurs de vin à La Défense Arena, à Paris.
Des 67 candidats venus de 60 pays, qui ont participé au concours, c’est le Letton Raimonds Tomsons qui s’est révélé le meilleur. Il l’a emporté devant la Danoise Nina Jensen, arrivée seconde pour la deuxième fois, et Reeze Choi, de Hongkong, sur une grande scène transformée en restaurant. Les « clients » étaient le jury lui-même, composé en grande partie d’anciens meilleurs sommeliers du monde.
Le public, lui, était tout acquis à Pascaline Peltier, qui représentait la France, confiant qu’il tenait en elle la successeure d’Olivier Poussier, vainqueur en 2000 à Montréal, frétillant à l’idée d’une victoire à la maison. Même le président de l’ASI, William Wouters : « Il aura fallu plus de trente ans pour que ce concours revienne à Paris. L’attente en valait la peine ! »
Mais voilà, même en ayant « tout donné », la MOF et meilleure sommelière du France n’a pas pu aller plus loin que la 4e place, au pied de la finale. « C'est ma faute, j'ai fait une erreur bête. Je n'ai pas compris une consigne ! Je n'ai pas exécuté l'atelier comme il le fallait, pensant que c’était un atelier en deux temps. Je connaissais de plus les réponses par cœur », a-t-elle expliqué.
Olivier Poussier, moins amer, en est persuadé : « Pascaline est une femme qui a énormément de qualités. Elle va rebondir et reviendra d'autant plus forte après cette épreuve. » On lui souhaite le même parcours que le Letton, meilleur sommelier d’Europe en 2017, troisième du concours en 2019 et donc vainqueur en 2023. Elle en était à sa première participation.
AV / © ISA