Mondialement fêtée, la Saint-Valentin suscite plus ou moins de passion selon les pays, selon une étude de Groupon, un des leaders mondiaux du commerce local.
Sous ses dehors mignons, la Saint-Valentin, comme Halloween, n’est en réalité qu’une grande fête commerciale mondiale, qui fait les affaires des fleuristes, des bijoutiers, des pâtissiers et confiseurs, des restaurateurs ou encore des voyagistes.
Si 33% des Français interrogés pour l’étude n’y accordent aucune importance, les 35% qui vont la fêter cette année, malgré l’inflation, dépenseraient en moyenne 70€, soit 7€ de plus par rapport à l’année dernière, au nom de Cupidon. C’est beaucoup par rapport aux Allemands, aux Italiens et aux Espagnols qui ont un budget de 50€, mais moins que les 47% d'Américains qui déclareront avec un peu plus d’ardeur leur flamme le 14 février, et les Australiens (seuls 27% comptent la fêter), qui devraient dépenser près de 100 dollars (environ 95 euros).
Le romantisme à la française
71% des Français s’attendent à recevoir un cadeau. Ce sont les fleurs que les amoureux offrent le plus (21%). Ou des vêtements (19%), des repas faits maison (15%), des soins bien-être (14%) et des bijoux (13%). « Beaucoup de personnes choisissent d’acheter des cadeaux et des expériences en ligne plutôt que de se rendre en magasin. Les offres sur nos restaurants, nos instituts de beauté & bien-être, nos fleuristes ou encore nos activités en famille comptent parmi les deals qui se vendent le mieux à cette période », explique Jordan Behem, de Groupon.
Parmi les personnes qui choisissent de célébrer la Saint-Valentin, le restaurant est le choix le plus populaire dans le monde entier, suivi par le simple fait de se faire plaisir d’une façon ou d’autre. 17% des Français comptent aller au restaurant pour la Saint-Valentin. Soit autant qu’au Royaume-Uni, contre 24% d’Italiens, 23% d’Allemands et d’Espagnols, 22% d’Américains et 20% d’Australiens. Toutefois, 8% des Français prévoient plutôt de préparer un dîner spécial à la maison, tandis que 2% d’entre eux commanderont des plats à emporter et 24% ne feront… rien.
Sinon, pour une « sans Valentin » – 6% des Français sont ou se sentent seuls le 14 au soir –, achetez-vous une bouteille de Saint-Amour (une cuvée 2019 d’Isabelle Perraud, Côtes de la Molière, au hasard), un Neufchâtel, ou des bretzels arrosés des hilarantes bières de rupture de la brasserie Bendorf – la double sour melon/poire/coco appelée « On reste ami·e·s ? », « Un vrai jus de fruits acide à 8 degrés, une claque intense comme une bonne rupture » ou la « C’est pas toi, c’est moi », une saison verveine à 5° –, et calez-vous devant PSG-Bayern. Frissons garantis.
Audrey Vacher