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Sirha Pastry World Cup

Angelo Musa : « Chaque édition se doit d’apporter cette dimension novatrice. »

Le 14 décembre 2022

MOF, Champion du Monde de la Pâtisserie, Angelo Musa est naturellement un œil expert pour la finale. Échanges autour des challenges de la pâtisserie lors du Sirha Lyon 2023.

MOF, Champion du Monde de la Pâtisserie, Angelo Musa est naturellement un œil expert pour la finale. Échanges autour des challenges de la pâtisserie lors du Sirha Lyon 2023.

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Quelle perception avez-vous de la Coupe du monde de la pâtisserie ?

La Coupe du monde de la Pâtisserie est un des plus beaux concours, si ce n’est le plus beau à l’échelle internationale. Pionnier, il continue de fédérer, de transmettre, et de faire évoluer notre art pluridisciplinaire. C’est LA fête de la pâtisserie ! 

 
Quel aspect du concours devrait attirer votre œil en particulier ?

Je perçois ce concours comme un ensemble, et mon excitation pour chacune des épreuves est intacte. Je suis curieux et même impatient, de découvrir le travail des candidats : comment ils ont pu se préparer, la façon de travailler ainsi que les moyens choisis pour exprimer au mieux le thème, leurs personnalités, leurs talents.  Si je devais choisir un aspect en particulier, personne ne serait surpris d’apprendre un penchant prononcé pour le sucre d’art…

Le concours mêle technique et artistique, deux pans de la pâtisserie qui ont bâti votre savoir-faire, quelles sont vos attentes de la part des candidats ?

La Coupe du monde de la Pâtisserie, c’est aussi être témoin de prouesses techniques et artistiques qui vont tous nous inspirer et faire grandir le métier. Chaque édition se doit d’apporter cette dimension novatrice.

S’il y avait des écueils à éviter de la part des équipes, quels seraient-ils ?

Pour se rassurer, les candidats sont tentés d’apporter plus de matériel que nécessaire, en oubliant bien souvent que l’espace de travail est limité. Ce choix se révèle en fin de compte contre-productif, ajoutant de la difficulté pendant les épreuves avec un manque de confort et d’organisation. Un second écueil plus connu à éviter, celui de veiller à travailler proprement tout au long des épreuves. 

La pâtisserie entre dans une nouvelle époque, elle est gourmande, parfois luxueuse, mais se doit d’exister, elle aussi, dans une certaine sobriété. Pensez-vous que cela soit un défi ou le métier s’est déjà emparé du sujet ?

Nous vivons tous avec notre époque, par conséquent nous essayons d’anticiper, d’adapter et de faire évoluer la pâtisserie suivant les enjeux.