En quelques chiffres, voici ce que nous en avons retenu du One Ocean Summit de Brest, voulu par Emmanuel Macron dans le cadre de la présidence de l'UE et qui a accouché d'une brassée d'engagem
À l’issue du One Ocean Summit, la semaine dernière à Brest, une quarantaine de chefs d’État ont promis de faire aboutir des traités sur les déchets plastiques ou sur la biodiversité en haute mer mais ont survolé les questions essentielles que sont la pêche ou l’exploitation des ressources des grands fonds. Pour Greenpeace France, « derrière les beaux discours » d’Emmanuel Macron en clôture de ce sommet informel mondial dédié à la protection des océans qu’il a voulu dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne, « la montagne a accouché d’une souris » car le président « échoue à expliciter les moyens de sa mise en œuvre », a déclaré François Chartier, chargé de campagne Océans à Greenpeace France au Télégramme de Brest. Voici en quelques chiffres, ce que nous en avons retenu.
13
Comme le nombre d’« engagements pour l’océan » qui ont découlé de ces trois jours d’échanges sur l’avenir du plus vaste écosystème de la planète afin d'en protéger la biodiversité, la ressource et l’exploitation.
41
Comme le nombre d’États, des représentants de la société civile et d’entreprises, qui ont collaboré à la formulation des engagements de Brest pour l’océan.
83
Comme le nombre de pays qui s’engagent à protéger 30% des terres et des mers du monde d’ici à 2030. À Brest, Emmanuel Macron en a profité pour annoncer l’extension de la réserve marine dans les Terres australes et antarctiques françaises, qui atteindra 1 million de km2, dont une zone hautement protégée d’environ 255 000 km2.
4
Comme le nombre de grands thèmes autour desquels s’articulent les 13 engagements : protéger la biodiversité et les ressources de nos océans, unir les forces à celles de l’océan face au changement climatique, en finir avec la pollution plastique des océans et installer l’océan au cœur de l’agenda politique international.
4
En milliards d’euros, c’est le financement annoncé pour réduire les pollutions plastiques en mer d’ici 2025.
80%
Comme la proportion des fonds marins que l’Unesco s’engage à cartographier d’ici 2030.
80%
Comme la proportion de la pêche mondiale réalisée par seulement 10% des pêcheurs. La question de la pêche industrielle et des bateaux-usines n’a pas mobilisé les échanges au One Ocean Summit, au grand dam des ONG notamment.