C’est coup sur coup que Sirha Food gravite autour de l’Afrique par trois événements majeurs de la rentrée : Sirha Omnivore, Sirha Bocuse d’Or et Sirha Pastry World Cup.
La filière événementielle reprend du souffle. La pandémie relativement maîtrisée permet aux organisateurs d'événements d'élargir le visitorat et d'enfin, recevoir voisins et hôtes d'autres pays. Aucune exception ne sera faite pour les deux rendez-vous de la rentrée de septembre. Après une première sélection en 2018, le Sirha Bocuse d’Or Africa revient le 9 septembre avec une sélection de 7 pays qui se plieront aux règles du concours : deux épreuves, 5h35 de travail afin de décrocher l’une des deux places, direction le Sirha Lyon en janvier prochain. Le choix a été porté sur la ville de Dakhla qui longe la côte atlantique du Sahara occidental. Le travail des candidats s'articulera autour de deux produits, la selle d'agneau et la dorade, poisson prisé des eaux atlantiques orientales. La selle sera destinée au plateau et la dorade est l'élue de l'assiette. Le 10 septembre, côté Coupe du Monde de la Pâtisserie, 8 pays, du Ghana à la Côte d’Ivoire en passant par l’Egypte se disputeront le ticket pour la finale en janvier. Au programme : deux pièces artistiques, en sucre et en chocolat, ainsi que trois dégustations : un entremets glacé, une sucette glacée et un dessert à l’assiette.
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Sirha Omnivore et les cuisines africaines
Comme le souligne Romain Raimbault : « Ce qui fait la particularité et la force d’Omnivore, c’est effectivement sa capacité à rassembler une très grande diversité de personnalités et de talents. Artisans, chefs, barmen, chercheurs… Tous viennent présenter avec passion leur histoire, leur univers et défendre leurs convictions. » Pas d'impasse donc, du 10 au 12 septembre, au Parc Floral de Paris, des chef.fe.s, des artisans, des entrepreneurs investiront les différentes scènes du festival pour évoquer les cuisines qui sillonnent le continent africain, mais évoqueront aussi la place majeure que prend le continent dans le vivier de solutions alternatives. Différentes sensibilités culinaires se soutiendront sur scène pour évoquer les sujets les plus actuels : retour à la terre, autosuffisance, exportations raisonnées, cultures d’aujourd’hui. De la Grande Scène au Forum, épicentre réflexif du festival, on tendra l’oreille pour découvrir les différentes gastronomies, spécificités de plusieurs pays d’Afrique incarnées par les chef.fe.s Georgiana Viou, Anto Cocagne, Clarence Kopogo ou encore Harouna Sow, qui œuvre notamment au sein du Refugee Food ou Jules Niang (Petit Ogre à Lyon). Un coup de projecteur global sur le continent africain, nécessaire et attendu.
HB
© Jalal Boushain
