Suite à la reconnaissance de la baguette tradition comme patrimoine à l'Unesco, la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française livre ses résultats d'enquête.
L'enquête réalisée par l'IFOP pour la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française en octobre dernier, a pour but de mesurer l'affection des Français pour le pain traditionnel : les choix de pains, d'établissements, les envies de chacun. Mais également la fréquence de consommation du pain qui elle, a drastiquement baissé... Au profit d'un pain meilleur pour la santé. Exergues.
Sur les 1002 personnes interrogées pour l'étude, plus de la moitié s'attache à acheter du pain en boulangeries artisanales. Plus de 52 % continuent effectivement de se pourvoir en pain artisanal régulièrement. 9 % du panel choisit les boulangeries de chaînes (type Marie Blachère ou Ange) et 22 % se dirige vers des supermarchés ou hyper pour acheter des produits boulangers.
L'artisanat, toujours fort
Pour les Français interrogés, le boulanger artisan est encore un choix fort. Pour 59 % des interrogés, la qualité du pain est toujours importante et cette qualité est souvent retrouvée chez le boulanger artisan indépendant. Pour 24 %, c'est également veiller à acheter des produits sains et 37 % affirment qu'acheter chez les boulangers artisans marque l'importance de défendre un certain savoir-faire. La baguette reste également l'achat premier en boulangerie au total des citations de réponses. 85 % affirment que le pain ou la baguette sont les plus appréciés, suivis par les viennoiseries et la pâtisserie. Le snacking, quant à lui, continue son intégration en boulangerie. De plus, 89 % des plus de 65 ans affirment que la baguette constitue leur achat primordial chez les boulangers, réaffirmant cette dernière comme le pain « star » en France.
Pour les plus jeunes, la consommation de pain est en net recul. En 2005, 88 % d'un panel similaire répondait que consommer du pain était important. Aujourd'hui, 53 % des interrogés estiment qu'en manger est important, 13 % pensent que c'est indispensable contre 28 % en 2005. La moitié des 18/25 ans considère qu'en consommer est important pour tenir une alimentation saine.
HB / Alex Gallosi