Le commerce équitable tricolore plus que jamais d’actualité
Les pénuries de certains produits alimentaires connues lors du premier confinement, ont fait émerger l’importance de la souveraineté alimentaire.
Né d’un constat en pleine crise du blé, le label Agri-Éthique s’empare du sujet par nécessité dès 2013. Fort de son expertise sur les filières agricoles françaises, le label met alors en place une solution concrète en proposant des contrats individualisés pour les producteurs, couplés à un triple engagement liant l’ensemble des acteurs d’une même filière autour d’un prix, d’un volume et d’une durée de 3 ans minimum. L’objectif : garantir des échanges équitables et pérennes entre les acteurs et sécuriser un revenu rémunérateur pour les agriculteurs. Une initiative qui séduit les artisans boulangers à ses débuts et continue d’être plébiscitée. Depuis le label a été étendu à 31 filières, compte plus de 2600 acteurs engagés dont plus de 1000 artisans boulangers labellisés, 30 marques partenaires commercialisées en grandes surfaces, magasins bio et restauration. Du blé aux œufs en passant par la viande, le miel ou les fruits, la croissance des produits équitable « origine France » (+21,6% de chiffres d’affaires en France) est portée par une prise de conscience collective.
Construire des filières viables pour accompagner la transition agroécologique
Le commerce équitable français constitue un véritable levier pour financer la transition agroécologique. Des producteurs ayant des revenus sécurisés peuvent davantage se projeter vers des pratiques ou des cahiers des charges plus vertueux en matière d’agroécologie.
Reconnu dans sa dimension sociale et écologique par la Loi Climat et Résilience
La loi Climat et Résilience, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030 dans un esprit de justice sociale, a été promulguée le 24 août dernier. Son article 275 reconnait officiellement le rôle du commerce équitable pour accélérer la transition agroécologique et sociale de notre agriculture et de notre alimentation. Ce même article apporte également plus de garanties aux consommateurs en rendant obligatoire le recours aux labels reconnus par l’Etat. Enfin, l’article 257 entérine l’intégration des produits issus du commerce équitable dans la liste des produits éligibles aux 50% d’alimentation saine et durable que doit atteindre la restauration collective publique et privée.
Pour établir une souveraineté alimentaire durable, il est dorénavant vital de replacer les agriculteurs français au centre de la construction des filières agroalimentaires.
STAND LUM76
AGRI-ETHIQUE
PROCHAINE ÉDITION SIRHA LYON :
DU 23 AU 27 SEPTEMBRE 2021
EUREXPO, LYON, FRANCE