En partenariat avec Prom Peru, Omnivore Food Festival accueille chefs, producteurs, bartenders de Lima et d’ailleurs pour mieux comprendre pourquoi le Pérou est devenue une destination inconto
Outre sa célèbre citadelle inca Machupicchu, ses magnifiques musées en or, le Pérou dispose aujourd'hui d'une des cuisines les plus réputées au monde. Sa gastronomie lui a valu d'être élue huit années de suite comme la Meilleure destination culinaire du monde, par les World Travel Awards.
Ils ont la patate
La cuisine péruvienne est issue d'une fusion de cultures et d'ingrédients riches de la biodiversité péruvienne. On doit quelque 2 300 variétés de pommes de terre au Pérou, qui consacre même un Centre international à la solanacée. Le Pérou est également leader mondial du quinoa, des cafés de spécialité et des cacaos aromatiques indigènes, ainsi que d’autres superaliments.
Le corpus culinaire péruvien est le fruit de l’échange culturel qui s’est produit au fil du temps sur le territoire, de l’immigration espagnole, africaine, chinoise, japonaise et italienne. La gastronomie péruvienne est l’une des plus diversifiées au monde, répertoriant quelque 500 plats typiques.
Best of Pérou au casting
Omnivore n’est pas peu fier d’accueillir sur sa Grande Scène Virgilio Martínez (Central) et Pía León, cheffe de Kjolle. Le couple, qui a fait l’objet d’un épisode de la série documentaire Chef’s Table sur Netflix, travaille une grande majorité de produits typiquement péruviens. Fou furieux ultra créatif, Virgilio utilise dans sa cuisine « 180 ingrédients dont 50% sont complètement inconnus ». Les masterclass du chef explorateur et de son épouse, sont de fait, plus qu’excitantes et attendues…
Une autre star péruvienne sera à découvrir sur la scène Liquide : Aaron Diaz (à ne pas confondre avec le bellâtre du cinéma mexicain), pilier du monde international du bar et grand amateur de gin, depuis deux décennies qu’il a migré de la cuisine au back bars. Son Carnaval, fondé en 2018 à Lima après s’être musclé les avant-bras autour du monde, a été le théâtre de l’avènement de l’innovant Cocteleria Conceptual. La scène Liquide est ravie d’accueillir le tenancier de l’unique bar à cocktails péruvien à s’être distingué mondialement avec ses contenants artisanaux et ses mix audacieux, gastronomiques. Une masterclass sur le pisco est aussi prévue sur cette scène.
Le régional de l’étape viendra de Lyon. Carlos Camino, né dans la cordillère, grandi à Lima et passé par pas mal de turpitudes (la guerre, le narcoterrorisme, la faim… sa liste noire est longue), est arrivé « par accident » en France il y a dix-huit ans. Trois mois de stage chez Pierre Orsi l’ont enraciné dans la « capitale mondiale de la gastronomie ». En 2013, il ouvrait son premier restaurant et court désormais en son Miraflores tout repimpé du sixième arrondissement lyonnais après sa deuxième étoile, si la pandémie veut bien lui accorder du répit et lui permettre de retrouver son équipe (composée à 90% d’étrangers), en tout cas du souffle pour repartir à la guerre (oui, chez lui, c’est l’école du « No pain no gain »). Vous le trouverez sur la Grande scène et sur la scène Artisan en compagnie d’un producteur péruvien.
Fucking dinner
Pour goûter péruvien, il faudra se laisser aller à la découverte dans le Foodcourt, aux stands de MacchuPisko et d’El Picaflor. Et/ou décrocher un couvert au Fucking dinner prévu le 13 septembre à Grand Cœur (Paris IV), à l’occasion d’un six-mains qui s’annonce de haute volée entre Pia Leon, Virgilio Martinez et leur hôte Mauro Colagreco. Restez bien à l’affût sur nos différents réseaux sociaux de l’ouverture de la billetterie. Et si vous n’êtes pas repu, repartez du festival avec la Revue T, 16e du nom, cultivée par les équipes d’Omnivore pour Transgourmet, partenaire principal du festival. Vous y lirez le fabuleux carnet de voyage d’Hippolyte Courty à Lima.